Cor Naturel Natural Horn Courtois Frère rue du Caire
Cor Naturel Courtois frère rue du Caire
Cor à pistons Stoelzel, cor d'harmonie, cor naturel, cor simple, cor d'invention, cor solo, cor sauterelle, Raoux, Courtois, Halary, Tabard, Piatet, Labbaye, Gambaro, Cretien, Selmer, Guichard, Selmer, Millereau, Uhlmann
Évolution du cor baroque du XVIIIe vers le cor à pistons.
Le cor naturel est un instrument de musique de la famille des cuivres. C'est l'ancêtre du cor d'harmonie. Il s'agit d'un cor dépourvu de pistons.
Durant le jeu, la longueur du tube reste immuable. Ils possèdent des dispositifs plus ou moins rapides pour modifier la longueur du tube, comme des tons de rechanges. D'autres, les plus anciens, sont condamnés par leur facture à rester dans leur tonalité.
Apparu au début du XVIIIe siècle, il fut utilisé pendant la période classique et toute la période romantique, jusqu'au début du XXe siècle.
Les cors naturels à tons de rechange ou Cor d'invention.
Le cor naturel n'est pas un instrument chromatique. Cette forme d'instrument apparaît au début du XVIIIe siècle.
La longueur du tube peut être modifiée par l'interchangeabilité de tons, petits bouts de tube de longueurs diverses qui s'insèrent entre l'embouchure et l'instrument. Cet instrument possède une coulisse d'accord en son centre.
On doit cet ajout au corniste Haempel lors de la mise au point du « cor solo » avec le concours du facteur dresdois Johann Werner, au milieu du XVIIIe siècle.
Le cor naturel est utilisé pendant la période classique et toute la période romantique pour jouer Mozart, Frédéric Chopin, Franz Liszt,
Robert Schumann, Félix Mendelssohn, Hector Berlioz, Johannes Brahms.
Plus tard, lors de l'apparition des pistons, le cor naturel connaîtra de vaillants défenseurs comme Strauss ou Brahms.
En France, son apprentissage ne sera supprimé du Conservatoire de Paris qu'au début du XXe siècle lorsque les cors à pistons auront prouvé leur maturité.
Les cors solo
Le cor solo est une évolution du cor naturel à tons de rechange.
Les tons ne sont plus insérés sur la branche d'embouchure mais directement au centre de l'instrument. Les tons ainsi fixés peuvent également servir de coulisse d'accord.
Le cor solo est mis au point au milieu du 19e siècle par le corniste Anton Haempel et par le facteur Dresdois Johann Werner.
L'intérêt de cet instrument est d'avoir une plus grande rigidité de la branche d'embouchure, et que celle-ci reste de longueur constante quel que soit le ton employé.
Cet instrument est donc beaucoup plus commode à jouer que son prédécesseur, surtout debout.
Il est donc préféré par les solistes et les concertistes, d'où son nom de cor solo.
Le cor solo possède également l'avantage de ne plus avoir à retirer l'embouchure lors du changement de ton.
Certains facteurs d'instrument inventèrent le cor sauterelle.
C'était un cor avec lequel on pouvait jouer soit uniquement sans les pistons, soit en utilisant les pistons, on rajoutait alors les pistons.
Les dénominations sont nombreuses : cor à pistons, cor d'harmonie, cor naturel, cor simple, cor d'invention, cor solo, cor sauterelle désignent le même type d'instrument avec des singularités tenant à l'histoire et aux évolutions de l'instrument.
Courtois neveu Aîné, Raoux Auguste, Charles Kretzschmann, Halary, Guichard, Protin, Tabard à Lyon, Gambaro, Piatet, Labbaye,
Uhlmann, ont participé à l'évolution vers le cor à pistons tel que nous le connaissons aujourd’hui.
Ensuite la maison Selmer, et Lucien Thévet soliste à l’opéra de Paris 1941 / 1974.