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Trombone Courtois Offert à Rene Allain pour son prix en 1948

Trombone Courtois Offert à Rene Allain pour son prix en 1948

 

Histoire du Trombone.

De la Renaissance à la fin du 20ème siècle, le trombone ne cesse d'évoluer.

Descendant de la trompette naturelle, il est modifié, la coulisse apparaît pour apporter aux cuivres un échantillon nouveau de notes.

Ainsi le trombone alors nommé SACQUEBOUTE du vieux français SACQUER et BOUTER, tirer et pousser, peut intégrer plus activement les productions musicales de l'époque.

1450-1700

Sous l'emprise du facteur d'instruments NEUSCHEL à Nuremberg, la sacqueboute apparaît de la trompette naturelle, et passe rapidement outre les problèmes techniques, justesse des rapports, et fluidité de la coulisse, pour se développer et envahir les cours musicales.

Bientôt chaque troupe possédera ses sacqueboutiers. Et dans l'Europe entière, les compositeurs l'intègrent à leurs ouvres.

Instrument prestigieux et majestueux, il inspire les compositions cérémonielles et religieuses. G.GABRIELI (Italie) et S.SCHEIDT (Hollande)

SCHÛTZ (Hollande), l'Orféo de MONTEVERDI (1604) et le Te Deum de LULLY.

1700-1800

Durant ce siècle, le développement de l'instrument est plus humble.

En effet, soit par manque de musiciens compétents pour inspirer l'écriture, soit par désintérêt des compositeurs,

Les ouvres avec sacqueboute sont plus rares. Seules les cours de Vienne et Salzburg entretiennent encore leur pupitre de sacqueboutes.

Mais le rôle de l'instrument en orchestre change, il devient soliste. Il n'est pas rare de voir des ouvres religieuses avec solo de sacqueboute tenor, comme dans le Tuba Mirum du Requiem de MOZART.

1800-1850

Ce début de 19ème siècle n'est que l'aboutissement du précédent, le trombone ne parvient plus à s'affirmer autant que les bois ou les cordes, dans les symphonies. Bien sûr toujours très utilisé, son rôle devient très précis dans l'orchestre. Les soli disparaissent au profit de tutti de pupitre.

L'emploi des trombones est alors dans le but de créer des effets sonores harmoniques, encore renforcés par un développement du son des

instruments, élargissement des pavillons, l'embouchure plus profonde apporte la rondeur des timbres.

WAGNER emploie même le trombone contrebasse.

Ainsi BERLIOZ offre-t-il une part importante au trombone dans son « Te Deum » -1840.

Ils sont répartis en fanfares aux quatre coins cardinaux de l'église pour produire un effet spatial impressionnant, ou dans sa « Symphonie Fantastique ».

Sous l'influence des facteurs parisiens COURTOIS et COUESNON, le trombone s'installe même dans de nouvelles tonalités Mi b pour l'alto,

Fa pour le basse et surtout Si b au ténor, plus douces à l'oreille et plus faciles d'intonation. Le trombone se popularise.

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